Franchement, il est bon à mettre au cabinet. Vous vous êtes réglé sur de méchants modèles, Et vos expressions ne sont point naturelles. Georgette : cest une paysanne et une servante dArnolphe. En outre, Molière reprend vraisemblablement le motif du confident inapproprié dans la pièce, Arnolphe pris comme confident par Horace dune nouvelle extraite du recueil italien du XVI e siècle intitulé traduites par Jean Louveau dans les dernières années du XVI e siècle, dû à la plume de lécrivain. Fût laissée au pouvoir de cet homme bizarre. Pour moi, tous mes efforts, tous mes voeux les plus indispositions de ce genre, sans que cela larrêtât dans sa carrière. Mais à ses beaux discours gardez bien de vous rendre. Dans LEcole des femmes, le personnage de Chrysalde Quavez-vous? vous grondez, ce me semble, un petit. Molière préf, LÉcole des femmes, Le Livre de poche, 2000 Vous vous effarouchiez toujours sur ces matières, 1230 Jen ferais de bon cœur, mon frère, autant que vous. Si la conclusion estde lessence du syllogisme?; Auteurs de larticle LÉcole des femmes : Jules, Lebrouillard, Jacques Ballieu, Pautard, Turb, JLM, Vlaam, WikiCleanerBot, OrlodrimBot, Lomita, Salebot, Sidonie61, Sismarinho, GrandCelinien, LPLT, ZéroBot, Bertrand Labévue, Ange Gabriel, Thibaut120094, Zouavman Le Zouave, Enrevseluj, Lepsyleon, HB, CommonsDelinker, Warp3, NB80, Frakir, Do not follow, Racconish, Sebleouf, Csar62, Sukkoria, Laurent Jerry, HerculeBot, IAlex, Fugitron, Bob08, ProméthéeBot, Habertix, Francis Vergne, Yf, 0x010C, OT38, DSisyphBot, Huster, Gzen92, Micbot, Vargenau, YurikBot, TXiKiBoT, Luckas-bot, Addbot, MedBot, Alex-F, Coyote du 57, Phe-bot, SniperMaské, ZetudBot, KolbertBot, Bot de pluie, Voxhominis, Eunostos, Khoyobegenn, Kirham, Chicobot, Bibi Saint-Pol, Le pro du 94 :, Linedwell, Gzen92Bot, Pyb, Noel Olivier, Coyau, Rémih, Djikha, Prométhée, Nohky, Alecs.bot, Zonzon, Bertol, Rome2, Tomybrz, Asram, Morburre, Remi Mathis, Litterae, Dpegz, Frédéric Raspail, Howard Drake, M0tty, Liquid-aim-bot, Restefond, Semnoz, DocteurCosmos, Sebb, Kilith, BotMyShinyMetalAss, Codex, Khatschaturjan, Gene.arboit, Béralde, Woww, Ultrogothe, Ollamh, Crazy runner, Obamette, Thijs!bot, Helgismidh, Yuzuru, Emedege, Iafss, DodekBotfrwiki, NemesisIII, Bottine, Rune Obash, Oblic, Balougador, Pichasso, Hemmer, Zubro, NucleoS, Fafnir, Titi Sitria, Sam Hocevar, François-Dominique, Bradipus, Anisite, Zwobot, Xila, Elagatisfrwiki, Aviron, Louperivois, Tython, Friedrichfrwiki, Jaucourt, Cícero, Calcineur, Mazeppa, Lebiblio, AlleborgoBot, Ptitchka, LordAnubisBOT, Garfieldairlines, LUC93, BraceRC, Aruspice, PhantomT1412, Nvaget, ProgVal, LaaknorBot, Suneva, Le sourcier de la colline, Yezhoniour, EleferenBot, Crochet.david.bot, IJKL, MacBfrwiki, Haugure, Neatnik, Le petit chat est mort, Quadehar, Imsm, Faure2, Denis95100, Jsagnier, Loic62, Masque-sur-Mesure, Anonyme2000000, Jobim, Dpatrickd, Doriandu29, Flo78ocaca, Dgiadgia, Loïcdu92, Ceiklam, Sébastien maamar, Vdzsqa, Gustave67, Baz07, Abdallah halifa, Poijh. 10 Réponses aux questions 10 En outre, l aparté semble un clin d œil de Molière, un trait de méta-théâtre désignant le rôle type de la jeune fille. Agnès est ainsi ingénue à double titre, comme héroïne de l intrigue victime de l autorité d Arnolphe et comme personnage d un théâtre soumis à des conventions. Ne va-t-elle pas, dans la suite de la pièce, se libérer de l une comme des autres? UNE SCÈNE COMIQUE X Le comique de situation réside dans le fait que l éducation d Arnolphe a produit l effet inverse de ce qui était prévu. La jeune fille, tout en demeurant ingénue, éprouve des sentiments pour le jeune homme qu elle a reçu. C est justement son ingénuité absolue, fruit de son éducation, qui explique le peu de retenue de son récit. Ce retournement, qui détourne le procédé de l ironie tragique, relève du comique de situation et croise le comique de caractère. At Le comique de caractère tire sa force du contraste entre les deux personnages dont les tempéraments sont exagérés. La naïveté d Agnès est accentuée et son ignorance prête à rire. On pourra relever plusieurs traits : elle n a pas vu que le fait de recevoir le jeune homme pouvait choquer la morale ; elle ne comprend pas les intentions d Arnolphe et exprime sans aucune retenue ce qu elle a éprouvé en faisant la connaissance d Horace. L ignorance d Agnès est d autant plus amusante qu elle a trait à ces choses-là et que tout ce qui a trait à la sexualité ne peut être qu allusif dans la scène. Le caractère d Arnolphe est comique lui aussi. On le sait terriblement jaloux et, prisonnier de l éducation qu il a instaurée, il ne peut qu écouter les aveux innocents d Agnès. Comme le spectateur ne peut que désapprouver son autorité abusive et son égoïsme, sa souffrance est, ici, source de comique. Ak Différents procédés retardent la réponse du vers 571, accentuant à la fois le comique et la tension dramatique de la scène : la brièveté des répliques réduites le plus souvent à une syllabe : des questions pressantes quasi instinctives chez Arnolphe et une incapacité à répondre du côté d Agnès ; l inachèvement des répliques d Agnès marqué par les points de suspension ; l inquiétude d Agnès, due non pas à la gravité de la faute mais à son ignorance : Et vous vous fâcherez peut-être contre moi ; les répétitions : non si ; Et vous vous fâcherez peut-être contre moi Vous serez en colère ; Il m a pris Il m a pris. Al Au titre du comique de mots, on pourra relever : la répétition dans les quatre premières répliques ; la polysémie du verbe faire au vers 465 qui explique la réponse d Agnès au vers 466 ; le décalage entre la longue réplique tortueuse syntaxe complexe d Arnolphe des vers et la brièveté de la réponse d Agnès soulignée par la reprise polyptote du verbe gager ; par la suite, le décalage s inverse et les tirades narratives d Agnès contrastent avec les répliques brèves d un Arnolphe dépité ; les exclamations d Arnolphe aux vers 511 et ; les quiproquos : le premier se tisse autour de ce qu Horace aurait pris à Agnès, Arnolphe pensant à la virginité de la jeune fille et cette dernière n osant avouer la disparition du ruban ; le second concernera, à la fin de la scène, l époux choisi par Arnolphe. Am Les didascalies se rapportent à Arnolphe et indiquent son double jeu. On relève un ayant un peu rêvé avant le vers 467 qui exprime une pause, comme si l intéressé préparait le discours général Le monde, chacun, etc. Qu il s apprête à tenir pour dissimuler son intention de savoir si Agnès a reçu Horace. Précédant un ouf qui, hors de tout propos articulé, indique le désarroi profond d Arnolphe, la participiale causale La voyant interdite v. 572 permet de caractériser à la fois le visage de l ingénue et celui du barbon de façon à accroître la tension dramatique, source, ici, de comique. La didascalie reprenant haleine avant le vers 580 montre l évolution du personnage dont le trouble est à présent manifeste. La parole semble échapper à Arnolphe, et la dernière réplique de la scène nous dira clairement à quel point elle se confond avec l autorité : Je suis maître, je parle. Si Arnolphe, donc, ne parvient plus à parler, c est que son pouvoir se délite. On relève 3 apartés, suivis ou non d un haut ou d un à Agnès, qui révèlent le double jeu du personnage. Si le barbon parle ainsi sur le mode bas et sur le mode haut, c est pour mieux nous montrer sa duplicité. Il se présente comme le protecteur bienveillant d Agnès mais, en réalité, à part, Que peut-on dire du couple Arnolphe, Agnès? Les éléments biographiques sur la vie de Molière nous éclairent-ils? Pourquoi? Et cest de leurs regards quest venu tout son mal. Réunit chez M. De Villeserain et où iles dames sont admises. Bon Quand on ne mest rien dit, jaurais su vous connaître. La scène est donc le lieu de la déconfiture dArnolphe, qui Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix La profondeur du rire et son rôle réflexifCette œuvre assigne à la comédie un but qui nest originellement pas le sien. La comédie ne se limite pas à divertir, car le comique se dote dune nouvelle finalité. Lintrigue est à la fois amusante et analytique. Molière propose alors une réflexion sur son art et sur la condition humaine. Molière ne se contente pas de mettre en scène une histoire à intrigue amusante ; il nous prouve que le rire et la réflexion sont compatibles, car il veut donner à penser. Arnolphe, vieux célibataire, a lobsession dêtre trompé I, 1 : il tient le catalogue de tous les maris trompés de la ville. Chrysalde le compare même à un diable déchaîné. Arnolphe a cru trouver la parade en établissant un plan diabolique : il a élevé une fille totalement à lécart du monde, à la campagne, gardée par deux domestiques naïfs, pour la rendre idiote et la préserver de toute culture, de toute découverte, de tout plaisir humain car, selon lui, une femme habile est un mauvais présage. Le dramaturge utilise le thème du mari trompé, thème le plus trivial de la farce et le moins intellectuel, qui donne lieu ici à des questions sur la condition féminine, permet de mettre en scène des rêves, des désirs voire des fantasmes des hommes, le droit au plaisir et la liberté pour Agnès. Arnolphe dresse sa propre théorie : selon lui, linculture et lignorance protègent de la tromperie. Les limites de sa théorie, ses plans, ses propres attitudes et réactions relèvent certes du comique, mais invitent cependant à une réflexion sérieuse sur la femme, son éducation, sa place dans la société notamment en tant quépouse. Molière ne délaisse pas la question morale : en ridiculisant Arnolphe, lauteur ridiculise les puritains, les rigoristes, les jansénistes avec une pièce qui expose léveil dAgnès à lamour et au plaisir. Molière cherche donc à élever la comédie et à lui rendre ses lettres de noblesse en montrant toute sa capacité à instruire et à faire réfléchir. Ainsi, en dénonçant les prétentions sociales et en mettant en place la satire de tels comportements humains incarnés par Arnolphe, le dramaturge cherche à montrer et à corriger les travers et défauts de la société. Elle est quelquun dinocente: elle ne sait pa que sa ne se fait pas den parler quel amateur il était ; et ce nest pas moi qui dirai de lui ce quil dit .