Interrompu à Versailles; leurs femmes reprirent autour de Joséphine pas du Bouredeau, la vieille métairie de Garzambic ou de Boischâteau sert À nouveau tombé en désuétude après mai 68, le bal renaît de ses cendres en 1992, sous limpulsion dOphélie Renouard. Lidée nest plus de dupliquer les us dune aristocratie en perte de vitesse, mais de présenter une vingtaine de jeunes filles venues du monde entier et de faire la promotion de lexcellence du savoir-faire de la haute couture, le tout au bénéfice dassociations caritatives. Lambition est louable et le succès, au rendez-vous. Un bal uniquement sur invitation 1. MARCHAL Corinne et MARCHAL-NINOSQUE France éd, Paul Pellisson-Fontanier, Lettres inédites à Il sest rencontré, dans tous les temps et dans toutes les conditions, des femmes qui, par un mérite solide, se sont élevées au-dessus de leur sexe ROLLIN Hist anc. Oeuv t. II, p. 46, dans POUGENS Emploient le terme bataille, comparant Victor Hugo à Napoléon et ses conquêtes un personnage qui a abandonné le monde pour se consacrer à Dieu. Très libéral, une noblesse largement ouverte, se recrutant 37. Rassurer, protéger, convertir : les fondements de la piété mariale en Franche-Comté aux XVII e et XVIII e siècles, Mémoires de la Société dÉmulation du Doubs. Histoire et patrimoine comtois, Franois, Empreinte impr, 2008, n 50, p 61-91. Pour déterminer la noblesse dune famille sous lAncien Régime, il faut en général se fier aux qualifications qui sont données dans les actes, car on encourait de fortes amendes à se parer de titres que lon navait pas. Ainsi les qualifications décuyer, de chevalier ou de titres plus élevés sont presque certainement des preuves de noblesse. A linverse, une qualification de noble homme signifie simplement que la personne vivait noblement cest-à-dire sans travailler, mais nétait pas noble! son défi à Dieu a le courage daller jusquau bout, jusquau sacrifice de sa La rencontre de Messieurs Le Noble et Boileau aux Champs Elysées. Dialogue..-Google Books Bénéficiez dune exposition publicitaire modérée Chapitres 6 et 7 : Projet décriture du condamné. Bicêtre 25Il partage avec la bête navrée v. 103 le sort dun animal traqué, en quête dun salut quil croit impossible à obtenir. Dans son recueil de fables, Marie consacre un apologue à une biche qui instruit son faon. Lenseignement porte précisément sur la dangerosité du chasseur le veneür, v. 4 qui, de même que le loup, représente un danger de mort. Le portrait du prédateur humain se détache clairement du récit : pourvu dun cheval, dun arc et de traits v. 8-9, il ressemble à Guigemar. La biche exhorte le faon incrédule qui se croit invulnérable Ne fuirai mie, dici quil traie quel aventure que jeo en aie, v. 31-32 à se méfier de lhomme qui se dissimule derrière son cheval, non par crainte, mais pour mieux viser. Cette fable, dorigine incertaine daprès léditeur qui insiste sur le fait que M F. Pousse aussi loin que possible les contrastes psychologiques entre la biche et le faon, est de nature à éclairer la structure des relations entre Guigemar et la biche. La présence apparemment anecdotique du faon En lespeisse dun grant buissun Vit une biche od un foün, Guigemar, v. 89-90 introduit une tension dramatique particulière dans la mesure où cette figure animale puérile fait écho à la jeunesse et linexpérience du dancel v. 37 et confère aux paroles de la biche lallure dun enseignement maternel, évoquant une sorte de parenté tragique entre lhomme et la bête, pareillement blessés. 31Né à Beauvoir, Guy de Neufbourg 1888-1986 développe le domaine agricole paternel en sorientant vers lélevage de bovins charolais et en restaurant celui des carpes royales dans les étangs foréziens. Monarchiste légitimiste, proche du syndicalisme agricole de lUnion du Sud-Est, il prend en charge les intérêts de lÉcho du Forez, un hebdomadaire conservateur de Montbrison. En 1913, sa passion pour lhistoire le fait entrer à la Diana, vieille société savante historique et archéologique, la plus importante de la région. La même année, il épouse à Riga Thérèse Zamoyski, une descendante des plus grandes familles de Pologne Paris 1978 : 102-103 et 150-154 ; Brelot, dans ce volume. Au lendemain de la guerre où il a été gravement blessé, il devient un médiéviste de renom et un érudit local en dépouillant les cartulaires du Forez. Ses travaux sur le monde paysan et le régime féodal lui vaudront dêtre nommé membre correspondant de lInstitut en 1952 Neufbourg 1923, 1929, 1939, 1945 ; Mélanges offerts au comte de Neufbourg 1942. Il réussit notamment à publier les Chartes du Forez réunies en une vingtaine de volumes avec le concours de Georges Guichard, adjoint au maire de Feurs, apparenté aux fondateurs des magasins Casino à Saint-Etienne, et dÉdouard Perroy, médiéviste et professeur en Sorbonne Perroy 1976-1977. Guy de Neufbourg est alors devenu dans les années trente un spécialiste du droit féodal et nobiliaire. Cest à lui et à Édouard Perroy que revient la rédaction dune chronique régulière consacrée dans le Bulletin de lANF lhéraldique et à la généalogie. De telles connaissances lamènent également à rédiger le chapitre relatif aux origines de la noblesse dans louvrage dirigé par le vicomte de Marsay, lui aussi propriétaire foncier en Touraine et érudit local, qui détermine certaines règles du droit nobiliaire dont lusage sera en vigueur au sein de la commission des preuves de lANF Marsay 1932. Deux recherches pionnières : G. Salvemini, Magnati e popolani in Firenze dal 1250 al 1295, Firenze, G. Carnesecchi e Figli, 1899 plusieurs rééditions et la réfléxion collective du centenaire dans Magnati e popolani, op cit. ; G. Fasoli, Ricerche sulla legislazione antimagnatizia nei comuni dellalta e media Italia, Rivista di storia del diritto italiano, 12, 1939, p. 1-122 ; C. Klapisch Zuber, Ruptures de parenté et changements didentité chez les magnats florentins du XIV e siècle, Annales ESC, 1988, p. 1205-1240 ; Ead, Honneur de noble, renommée de puissant : la définition des magnats italiens 1280-1400, Médiévales, 24, 1993, p. 81-100 ; Ead, Vrais et faux magnats. Lapplication des ordonnances de justice au XIV e siècle, Magnati e popolani, op cit,p. 273-291 ; voir à présent Ead, Retour à la cité. Les magnats de Florence, 1343-1434, Paris, Éditions de lEHESS, 2006 ; G. Milani, Da milites a magnati. Appunti sulle famiglie aristocratiche bolognesi nelletà di re Enzo, Bologna, re Enzo e il suo mito, éd A. L. Trombetti Budriesi, Bologna, Deputazione di storia patria per le province di Romagna, 2001, p 125-155.