11Aussitôt lAutriche avalée, la question des Sudètes senvenime. Dès le 13 mars 1938, Goebbels assure à lambassadeur tchèque Mastny que le IIIe Reich se considère comme le protecteur de tous les Allemands vivant en dehors des frontières du Reich donc, des Sudètes. Parmi ceux-ci, lagitation nazie redouble, derrière leur Führer, Henlein. Le premier ministre britannique Chamberlain se montre aussitôt réticent à soutenir la Tchécoslovaquie. Π fait pression sur la France pour quelle adopte une politique qui lengagerait le moins possible. Les entretiens franco-britanniques de Londres font apparaître, si lon en croit Benès, une nouvelle exigence : Lord Halifax ninsista pas pour que la France rompît son accord avec la Russie, mais il aurait demandé que cet accord qui agaçait surtout lAllemagne nazie fût relégué à larrière-plan de la politique française. Refusant de discuter dun mémorandum présenté par le gouvernement tchécoslovaque, la Grande-Bretagne demande à la France de ne pas mobiliser et de ne rien entreprendre sans une consultation préalable avec elle. La France, en la matière, est bel et bien placée sous le leadership britannique. La France de 1935 est isolée. Or lidée dune incapacité à combattre seuls est omniprésente dans la vie politique française, rappelle Serge Berstein. Vous pouvez suggérer à votre établissement et à la bibliothèque que vous avez lhabitude de fréquenter de souscrire un abonnement à OpenEdition Freemium. En Igor Lukes dir. Et Erik Goldstein dir, The Munich Crisis, 1938 : Prelude to World War II, Londres Portland, Frank Cass, 1999, XI-402 p.. 104On aurait tort de croire que le désaveu exprimé nationalement ait trouvé un écho massif dans le Rhône. Au contraire : après le 30 novembre, 104 adhésions au S.N.I. Sont enregistrées dans le département. La protestation des quatre grévistes Robinet, Meynier, Bosland et G. Martin tombe à plat. Pourtant, selon eux, une importante proportion des instituteurs était prête à laction, la décision brusquée du Rhône a jeté le désarroi parmi eux et, dans le Rhône, a entraîné la décision de presque tous les syndicats de fonctionnaires.. De sorte que, sans prétendre que la Section du Rhône ait, par son avis, renversé la situation, on peut admettre quelle la assez sensiblement modifiée. Lourde et triste responsabilité quelle a assumée là. Sa décision favorise les staliniens en dévalorisant les pacifistes du S.N.I. Dans la classe ouvrière : Lavenir et ses amis ont perpétré une mauvaise action. HITLER-Peur! Mais pourquoi donc? Vous me connaissez bien mal, cher monsieur https:www.roger-viollet.frthumbnails20000000106135205_19.thu https:www.roger-viollet.frthumbnails20000000106135205_19.thw Relire la Révolution française 44 : La Marche des mille, un moment dhistoires Crédit photographique : Mémorial de la ShoahCDJC. CHANBERLAIN Le 1er octobre! a parte Nous sommes tous les deux complètement Récidive : le Macron de 2018, cest le Daladier de 1938! Le fil des communs Quand Chamberlain remplaça Stanley Baldwin comme premier ministre, il continua la politique de non-intervention. À la fin de 1937, il prit la décision controversée denvoyer Sir Robert Hodgson à Burgos pour devenir le lien du gouvernement britannique avec le gouvernement nationaliste. Lors de son déplacement à Johannesburg pour les obsèques de Nelson Mandela en décembre 2013, la poignée de mains entre Barack Obama et son homologue cubain Raúl Castro nest pas passée inaperçue, suscitant de nombreux commentaires. Les uns positifs, mais dautres négatifs comme celui de John McCain qui la assimilée à celle entre Neville Chamberlain et Adolf Hitler en septembre 1938. Autrement dit, une honte pour le président américain qui, selon le sénateur républicain de lArizona, donnait au Cubain du grain à moudre pour poursuivre sa politique dictatoriale. Les capitales européennes. On sy affolait, on y creusait des tranchées, Cette option sexercera dans un délai de six mois à partir de la date du présent accord. Une commission germano-tchécoslovaque fixera le détail de cette option, examinera les moyens de faciliter les échanges de populations et réglera les questions de principe que soulèveront lesdits échanges. Devront nous laisser leurs canons. Messieurs, je vous donne vos dix jours. Nous En mars 1939, Hitler répudia son engagement de respecter lindépendance de la Tchécoslovaquie après le détachement des Sudètes et fit marcher les troupes allemandes sur Prague, la capitale du pays. En conséquence, la France et la Grande Bretagne commencèrent à douter des bienfaits de leur politique de complaisance et entamèrent une douloureuse prise de conscience qui leur imposait une alliance avec lUnion soviétique, visant à contenir Hitler et ses ambitions exagérément expansionnistes. La Pologne était létape suivante dans lordre des visées belliqueuses dHitler, puisquelle contrôlait le port allemand de Dantzig et occupait le soi-disant du même nom, une bande de territoire qui divisait lAllemagne en deux et donnait aux Polonais laccès à la mer Baltique. Confrontée à la demande de Hitler de reprnendre le contrôle de Dantzig, la Grande-Bretagne et la France firent le choix de soutenir la Pologne alors quelles nétaient pas en position de défendre le pays des attaques allemandes. La géographie suggérait que seul le grand voisin de la Pologne, lURSS, pouvait le faire. Cependant, les dirigeants Polonais russophobes et anticommunistes ne voulaient pas confier leur sécurité aux Soviétiques. Pourtant Staline avait clairement appelé à une triple alliance avec la Grande-Bretagne et la France, car il ne croyait plus que Hitler pourrait être dissuadé de lui faire la guerre. Pour Staline, la triple alliance devrait être une coalition de guerre, une alliance militaire opérationnelle avec des garanties mutuelles et solides que les Britanniques et les Français ne se retourneraient pas pour apaiser Hitler et abandonner lUnion soviétique au sort funeste que lui réservait Hitler. .